Love & autres drogues

Synopsis

New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable dont l’assurance - et le physique avantageux - sévissent aussi bien auprès des femmes que dans l’univers implacable de l’industrie pharmaceutique où, entre antidépresseurs et dopants sexuels, il parvient finalement à tout vendre.

Mais il y a une personne qui semble insensible aux charmes de Jamie : Maggie. Une jeune femme très séduisante et furieusement indépendante qui, comme Jamie, fuit l’engagement émotionnel, mais pour des raisons très différentes. Elle est atteinte d’une maladie chronique et a décidé de vivre uniquement au jour le jour.

Malgré eux, ce qui devait être une histoire sans lendemain va alors s’intensifier. Tous deux vont bientôt voir leurs principes respectifs malmenés et devenir accros à la plus puissante des drogues qui soit : l’amour.

Le film, qui fait inévitablement penser à Love Story (1970), commence comme une sympathique comédie romantique : deux êtres que tout sépare vont se retrouver et s'aimer. Jusqu'ici, rien de nouveau. 

Mais Maggie, atteinte de la maladie de Parkinson, ne veut pas entendre parler d'amour, car elle juge qu'une relation classique est incompatible avec sa vie de malade. 

Ce qui aurait pu faire l'originalité de ce film, c'est à dire le cynisme des personnages, est finalement éludé pour laisser place à un happy end des plus classiques, qui semble 'oublier' la maladie et tout ce qui a été mis en avant pendant tout le film : les difficultés de l'implication dans un couple, vivre la maladie à deux, etc. 

Si les acteurs principaux livrent une performance sincère et touchante, particulièrement la magnifique Anne Hathaway, les seconds rôles sont lourdaux et futiles, comme le frère de Jamie, nouveau célibataire au physique ingrat, qui tire sans arrêt le film vers la comédie gluante et potache. 

Love et autres drogues souffre de cette oscillation entre deux genres et peine a y trouver un équilibre.