Synopsis
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…
Avant toute chose précisons qu'il ne s'agit pas là d'une suite de la trilogie de Sam Raimi (très inégale d'ailleurs) mais d'un reboot : on prend le même personnage et on raconte son histoire sous un angle légèrement différent.
Je suis allée voir The Amazing Spider-man comme on va voir un divertissement estival, sans grande conviction mais avec l'intention de me laisser porter gentiment par le film. L'histoire n'est pas nouvelle, mais elle est modernisée, plus sombre et surtout elle insiste sur l'aspect humain de cette aventure.
Mention spéciale à Andrew Garfield que j'ai trouvé parfait dans ce rôle, énergique, timide, troublé, tour à tour trop et pas assez sur de lui... Jeune et imparfait, il multiplie les maladresses, dotant le film d'un vrai gain de réalisme et de charme.
The Amazing Spider-man explore intelligemment l'histoire d'un dédoublement identitaire ado/héros (qui donne lieu à des scènes assez drôles d'ailleurs : Spidey répond à sa vieille tante au téléphone comme un enfant qu'on gronde) mais aussi d'un gamin qui devient un homme.
Un bon pop-corn movie, bien moins bête qu'il n'en a l'air.
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