Synopsis
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Deux ans après Inglorious Basterds, Quentin Tarantino revient avec Django Unchained, dans lequel il poursuit son exploration du film de vengeance. Ici, le cinéaste prend toutes les libertés et mélange western spaghetti et traite des Noirs.
Le maître mot : tout est permis. Et c'est vraiment réjouissant.
On le sent, Tarantino est le premier à rire de ses propres trouvailles - et en les mettant en scène telles quelles, il produit un excellent ressort d'humour. Quel plaisir de voir Django (Jamie Foxx), esclave noir, parcourir l'Amérique vêtu comme une boule à facette vissé sur son cheval, aux côtés de son mentor, un chasseur de prime allemand déguisé en dentiste (Christoph Waltz), qui manie l'art de la rhétorique comme personne. Ensemble, ils composent une première partie tout simplement géniale.
La seconde partie du film s'étire un peu plus, mais réserve également des moments réjouissants - malgré une fin un peu bâclée à mon sens - notamment grâce à un second duo aussi jouissif que terrifiant : Candie (Leonardo DiCaprio), riche héritier qui organise des combats de nègres et son majordome Stephen (Samuel L. Jackson), sorte de collabo noir.
Les acteurs sont véritablement exceptionnels et le plaisir qu'ils prennent à interpréter leurs personnages est férocement contagieux.
Django Unchained, western pop-corn au goût d'hémoglobine, est un très bon moment de cinéma.
5 spectateurs:
Il poursuit on cycle sur la vengeance mais en fait, à bien y réfléchir, tous ses films traitent de ce sujet.
Il ya toujours de la vengeance ouais, après dans inglorious bastard, c'est pas non plus le main theme, ni dans django d'ailleurs.
Je disais ça car c'est en tout cas la trame narrative de fond (et, c'est vrai, c'est le cas dans tous ses films, mais le schéma me semble être le même depuis Kill Bill).
Olalal j'ai trop hâte j'y vais semaine prochaine !! Avant ce sera Max avec Joey :)
Des bisous et merci pour cette critique !
Schuldi
je crois que je suis une extra terrestre, mais le film ne m'attire pas du tout ^^
Enregistrer un commentaire